Sevrage tabagique : nos conseils pour décrocher durablement

Bien que l’on fume de moins en moins en France, les chiffres de la mortalité associée au tabagisme sont toujours aussi inquiétants : plus de 70 000 décès par an. Récemment, le contexte de confinement a causé une hausse de la consommation de tabac, cassant une belle dynamique baissière enclenchée depuis près d’une décennie. C’est pourquoi l’Académie nationale de médecine et, dans une moindre mesure, la Haute autorité de la Santé, prônent une approche de moindre mal vis-à-vis de la cigarette électronique. Découvrez nos conseils pour réussir votre sevrage tabagique.

Faut-il envisager l’option « cigarette électronique » ?

Aujourd’hui, plusieurs études réalisées un peu partout dans le monde ont confirmé l’efficacité de la cigarette électronique en tant qu’aide au sevrage tabagique, à condition de l’envisager comme un moyen temporaire qui guide le fumeur vers un quotidien sans nicotine à court ou moyen terme. L’étude menée par Matthew Carpenter, chercheur et expert en lutte contre le tabagisme et la toxicomanie au centre de cancérologie de l’université médicale de Caroline du Sud aux Etats-Unis, a révélé que les fumeurs qui utilisaient un dispositif de vapotage consommaient en moyenne 37% de cigarettes en moins que le groupe témoin, et avaient plus de chances d’arrêter définitivement le tabac. A ce propos, Matthew Carpenter déclare : « Les cigarettes à tabac représentent la forme la plus nocive d’administration de nicotine et la distribution alternative de nicotine par le biais de la cigarette électronique pourrait réduire considérablement les risques de cancers et autres maladies pour les fumeurs ».
En France, le ministère de la Santé a commandité une étude sur le sujet au professeur Dautzenberg, pneumologue spécialisé dans la tabaccologie à l’hôpital de la Salpêtrière et président de l’association « Paris sans tabac ». L’étude conclut que l’e-cigarette est une aide efficace au sevrage tabagique, qui a permis à 700 000 fumeurs français de décrocher en 7 ans (chiffres du baromètre du tabagisme publié chaque année par Santé publique France). Le chercheur souligne par ailleurs que le vapotage permet d’éviter les substances cancérigènes et les produits de la combustion du tabac, notamment le goudron, le plomb ou encore le monoxyde de carbone. Toujours dans l’Hexagone, les tabacologues sont de plus en plus nombreux à encourager les gros fumeurs à passer à la cigarette électronique, généralement en complément d’un autre substitut nicotinique comme les patchs ou les gommes à mâcher. C’est la position des « Sages » de l’Académie nationale de médecine.
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Quid des substituts nicotiniques ?

Patchs, gommes à mâcher, sprays, pastilles, inhaleurs… les substituts nicotiniques sont légion. Leur efficacité reste intéressante, dans la mesure où ils soulagent les symptômes dus au manques de nicotine (nervosité, irritabilité, dépression, troubles du sommeil, problèmes de concentration, angoisse…). Cela dit, ils seraient un peu moins efficaces que la cigarette électronique, cette dernière ayant l’avantage évident de permettre au fumeur de garder sa gestuelle et ses rituels. N’oublions pas qu’en plus de la dépendance physique à la nicotine, le tabac induit une forte dépendance psychique et comportementale.

S’occuper pour faire passer l’envie de fumer

L’envie de fumer est une pente qui atteint son pic, puis redescend au bout de 3 à 5 minutes. Cette information est de la plus haute importance lorsque l’on envisage d’arrêter de fumer. Autrement dit, la forte envie de fumer, responsable principale des rechutes, ne dure pas plus de 5 minutes. Au fur et à mesure que le temps passe, ces envies diminuent, aussi bien en nombre qu’en intensité. Il « suffit » donc d’attendre que l’envie passe. La meilleure tactique pour vous détourner de cette pulsion passagère est de vous occuper : mâcher un chewing-gum, faire des pompes, aller se promener, cuisiner… à chacun sa méthode.

Pensez aux économies réalisées sur l’achat du paquet de cigarette

Ce n’est évidemment pas la raison principale qui vous motive d’arrêter de fumer, mais le fait de penser aux économies que l’on réalise en décrochant peut nourrir votre motivation, surtout dans un contexte où le prix du paquet de cigarettes est en constante augmentation. D’ailleurs, une étude publiée dans le très sérieux New England Journal of Medicinea révélé que les incitations financières étaient très efficaces pour arrêter définitivement de fumer. Pendez enfin au bien-être de votre entourage, particulièrement si vous avez des enfants que vous exposez aux dangers du tabagisme passif.

Categories: Traitements & Soins

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