Choc et traumatisme psychologique : comment remonter la pente ?

Les statistiques avancent qu’environ 40 % des personnes ayant subi un choc émotionnel sombrent dans le stress post-traumatique. Les événements qui surviennent dans leur vie ont occasionné des séquelles psychologiques considérables. Des expériences telles qu’un attentat peuvent également faire des dégâts irréversibles sur le plan émotionnel. Cela peut arriver à tout le monde. Il est possible de remonter la pente grâce à une bonne gestion des émotions.

Reconnaître le besoin d’une libération émotionnelle

La difficulté réside parfois dans la reconnaissance d’un traumatisme psychologique. Une personne peut faire semblant de ne pas être affectée alors qu’au fond d’elle-même, l’événement inattendu l’accable. Ce type d’individu a surtout besoin d’être guidé pour une introspection. Parfois, le mal prend une forme différente. Les symptômes du stress post-traumatique peuvent varier de l’insomnie à une prise de poids en passant par une grande irritabilité. Le phénomène s’accompagne également de nombreuses phobies. Une personne ayant vécu un attentat peut avoir peur de sortir de chez elle. Franchir le seuil de sa porte devient impossible. Ceux qui ont été victimes de prise d’otage ont tendance à être claustrophobes. Cela dit, la nature des séquelles psychologiques varie d’une personne à l’autre.

Le contexte et le vécu personnel entrent également en considération. Certains individus sont plus sensibles aux images choquantes que d’autres. Pour les uns, la violence ou la perte d’un être cher les affecte sans altérer la perception. Il arrive aussi que les effets soient ressentis avec du retard. Grâce à la résistance naturelle de l’organisme, les symptômes d’un souci psychologique et émotionnel arrivent trois mois après les faits. Les individus ayant eu une enfance difficile manifestent des troubles à l’âge adulte. Ceux qui ne connaissent pas les antécédents d’une personne ne peuvent pas la comprendre. Tout cela indique qu’il faut considérer le problème. Grâce à l’aide d’un guide spirituel ou d’un psy, la personne en difficulté doit chercher la libération émotionnelle.

Recourir à la thérapie pour une meilleure gestion des émotions

Pour ne pas sombrer dans la dépression ou la peur, il est important de savoir se libérer des blocages émotionnels. Pour cela, un proche peut aider une personne vivant en plein stress post-traumatique en l’écoutant. Il faut faire attention à ses faits et gestes. En effet, tout le monde n’a pas la chance de mettre des mots à leur ressenti. Exprimer les sentiments reste difficile pour beaucoup de personnes. L’entourage a pour rôle de décrypter les gestes qui extériorisent un mal-être.

Les proches ou bien les spécialistes doivent aussi faire prendre conscience la personne qu’elle a vécu un traumatisme. Il faudra ensuite la rassurer qu’après avoir frôlé un danger fatal, il est normal d’avoir des séquelles psychologiques. Ces conséquences d’un événement inattendu peuvent se montrer par l’angoisse. Il faut aussi lui expliquer que les symptômes tels que la peur ou l’irritabilité sont tout à fait compréhensibles. La personne doit reconnaître qu’elle rencontre ces difficultés. Les phobies tirent leur racine de tout et de n’importe quoi. Ces peurs infondées constituent de véritables fléaux à combattre. La technique consiste à exposer la personne à la chose qui l’apeure pour la laisser conclure que le danger ne s’y trouve pas. D’autres approches dont l’hypnotisme, permettent aussi de guérir les phobies. Une personne ayant vécu un événement traumatisant peut être guérie au bout du sixième mois de thérapie.

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